Comment cherche-t-on la vie extraterrestre ?

C’est le travail des « exobiologistes ». Et pour le moment, leur seul véritable terrain d’observation, c’est la terre. Ces spécialistes observent comment la vie se développe chez nous pour, peut-être, en apprendre plus sur la vie extraterrestre.

Certaines planètes sont glacées toute l’année. D’autres sont brûlantes, très proches du soleil. La vie peut-elle se développer dans de telles conditions ? Et bien la réponse est : oui. Sur terre, la vie s’est implantée dans des endroits insensés… elle peut donc aussi l’avoir fait sur d’autres planètes. Voici quelques exemples précis :

Le vampire des profondeurs infernales est un poulpe évoluant à 3000 mètres de profondeur tandis que l’effrayant anoplogaster cornuta s’épanouit, lui, à une profondeur de 5000 mètres.

Mais il y a plus fou encore. Des micro-organismes sont capables de survivre à une température de 121°C ou sous 4000 mètres de glace. Mais le champion toute catégorie est incontestablement le ver tardigrade. Présent dans nos jardins, il survit à l’eau bouillante, à l’azote liquide, à l’acide et même… aux radiations.

Mais les exobiologistes étendent aussi leurs recherches ailleurs que sur terre, dans « les environs », dans notre système solaire. Ils s’intéressent en particulier aux planètes Mars (des bactéries pourraient vivre sous sa surface), Vénus (sa gravité est à peu près égale à celle de la Terre) et Titan (seule lune du système solaire à posséder une atmosphère dense) vers lesquelles des sondes ont été envoyées. Elles ont déjà permis de recueillir de précieuses informations mais aucune forme de vie n’y a encore été détectée.

Aujourd’hui, les recherches des exobiologistes se dirigent vers Europe, lune de Jupiter, toujours dans notre système solaire. Elle devrait être visitée par la technologie humaine d’ici une dizaine d’années.

Suite : Qu’est-ce qu’une exoplanète ?