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Quand et comment est apparu le mythe des fantômes ?
Il est difficile de dater précisément la naissance du mythe des fantômes, tant leur histoire est étroitement liée aux hommes, depuis la nuit des temps.
Les civilisations les plus reculées, aujourd’hui disparues (Mésopotamiens, Grecs, Romains) croyaient déjà à la survie de l’âme après la mort. Certaines d’entre elles célébraient de véritables cultes aux morts et les invoquaient pour communiquer avec l’Au-delà.
Le mythe des fantômes connaît son apogée au Moyen-âge lorsque le romantisme les remet au goût du jour. Ils hantent alors les romans et les poésies de nombreux grands auteurs qui n’en finissent plus de faire frissonner de plaisir leurs lecteurs.
La fin du 19e siècle marque un nouveau tournant. Ce sont désormais les scientifiques qui s’y intéressent. Ils sont parfois très réputés, comme Charles Richet, prix Nobel de physiologie et médecine en 1913. Il sera l’un des pionniers de l’étude scientifique des phénomènes dits « paranormaux » ou « surnaturels », parvenant à réaliser, au cours de séances spirites dirigées par d’éminents médiums, des photographies et même des moulages de fantômes que l’on appelle « ectoplasmes ». C’est à cette époque aussi qu’est créé l’Institut métapsychique international, l’IMI, qui devient alors le premier centre de recherche scientifique à s’intéresser à ces étranges apparitions.
Le début du 20e siècle voit arriver la psychiatrie qui s’empare à son tour du mythe des fantômes et l’étudie. Les âmes errantes quittent alors les cimetières et les maisons hantées pour occuper la tête des gens ; pour la majorité des scientifiques aujourd’hui, les visions dites « fantomatiques » découlent surtout de problèmes psychologiques, voire psychiatriques… même si quelques rares cas demeurent encore suspects et offrent toujours matière à de longues recherches scientifiques.
Suite : les scientifiques et les fantômes
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